Article « L’isolement sensoriel » du Journal La Mée (édition Châteaubriant), publié le 3 février 2021 :
Selon cet article, le confinement, s’il protège physiquement, peut agir comme une agression neurologique, donc un isolement sensoriel :
« Un confinement est une protection physique contre le virus, mais c’est une agression neurologique car c’est un isolement sensoriel », selon Boris Cyrulnik
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Sans stimulation (parole, gestes, mimiques, déplacements…), les synapses ne se connectent plus et le cerveau peut donner une impression d’atrophie
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Le manque de contact humain augmenterait les risques de dépression, usure psychique, et même altération du fonctionnement cérébral, malgré la communication numérique qui peut être un palliatif insuffisant voire exacerber la déprime
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L’article mentionne également :
Des études (2006) chez des femmes atteintes de cancer ont montré que celles entretenant des contacts fréquents avec leur entourage avaient jusqu’à cinq fois moins de risque de mourir, suggérant que l’isolement affecte aussi le système immunitaire via un état d’inflammation chronique
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Une importante augmentation de la souffrance psychologique, notamment chez les adolescents, avec entre autres une hausse des violences conjugales, à peine 48 h après le début du confinement, rapportée par le numéro d’écoute national 119
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Selon Santé publique France, la part de la population en état dépressif a doublé pendant le second confinement (de 10 % à 21 %)
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En résumé
Date : 3 février 2021
Contexte : confinement(s) liés à la pandémie
Thèse centrale : l’isolement sensoriel du confinement équivaut à une forme de privation de stimulations neurologiques, avec des effets délétères sur le cerveau, l’affect, la santé mentale et physique
Principaux intervenants : Boris Cyrulnik et diverses études (cancer, santé mentale)
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