Les souvenirs de René

Ecrit le 17 février 2021

A Treffieux, malgré les conditions difficiles actuelles, la nouvelle équipe municipale élue en mars 2020 et mise en place fin mai, travaille sur de nombreux projets :
 les aménagements de la voirie des rues (du Don, du Petit-Bois, de la Rabaillerie et des Rivières) et de la Place Saint-Grégoire.
 l’extension de l’école publique, suite à l’ouverture d’une 4^e classe.
 la création de six logements dans l’ancienne Poste et le corps de ferme contigu, avec le concours du Premier Réinventer Rural :.
 la réalisation de la zone artisanale.
 le réaménagement de la partie Nord du lotissement « les chaumains ».
 la construction de quatre logements (Rue de la Libération).
 l’installation d’une fleuriste.

L’équipe municipale a également finalisé quelques dossiers engagés par l’équipe précédente :
 l’aménagement de la Rue du Soleil Levant.
 les travaux d’agencement de la Boulangerie, qui ont été menés à bien à la faveur d’une équipe d’artisans locaux motivée, accompagnée des services techniques.
 le nouveau pylône pour la téléphonie mobile
 Elle s’est rapprochée, à de multiples reprises du propriétaire du site des Brieulles (Syndicat Mixte Centre Nord Atlantique) pour l’amélioration de la qualité de l’air sur la commune.

Le bulletin municipal de février 2021, qu’on peut consulter sur le site internet
voir le site treffieux
fait place aux souvenirs de René Philippot qui avait 9 ans en 1940 et se souvient fort bien du passage des premiers Allemands le 17 juin 1940.

«  Au nombre d’une vingtaine en 1940, ils logeront, au début, chez l’habitant dans les chambres réquisitionnées. Dans notre quartier, ils ont pris les places des réfugiés, L’effectif diminuera par la suite et ils s’installeront définitivement dans la maison Trovalet jusqu’à leur départ fin juillet 1944.
L’ensemble du bâtiment de l’école Jeanne d’Arc sera transformé en dortoir pour la troupe et la cour de récréation utilisée pour manœuvrer les camions militaires et les ranger. Ainsi, en octobre, ces deux classes ouvriront mais dans les locaux du presbytère  ».

Dans la cour, la statue de Jeanne d’Arc gênait les manœuvres. Les Allemands voulaient la supprimer mais le curé leur expliqua que Jeanne d’Arc avait «  bouté les Anglais hors de France ». Gut ! Gut ! La statue fut sauvée.