Ecrit le 21 novembre 2007
Sept ans de travaux
Une route départementale qui traverse une commune : c’est le résultat d’une longue histoire commencée au temps où les déplacements se faisaient à pied ou en charrette attelée à des bœufs ou à des chevaux. Mais les voitures ont pris de la vitesse ... mais les camions sont des poids lourds : la traversée devient dangereuse et bruyante.
La petite commune d’Issé connaît bien le problème, traversée naguère par les camions de l’usine Atlas (aujourd’hui fermée) et traversée toujours par les camions de l’usine Saria. La départementale D 35, qui coupe le bourg en deux parties, était devenue une rue grise et défoncée. Les élus municipaux, à la fin du XXe siècle, ont donc décidé de faire des travaux. Ils pensaient, ils espéraient qu’un traitement de surface suffirait.
hélas, sous leurs pas, le réseau d’assainissement s’est révélé défectueux. Avant toute chose il fallait donc refaire à neuf, ce qui supposait de multiples et profondes tranchées, la route barrée, des nuisances pour les riverains et pour les automobilistes de passage.
Sans compter le coût, trop élevé pour 1800 habitants. « Mais il fallait bien penser à des aménagements pour réduire la vitesse, aménager des carrefours, assurer la sécurité de tous » dit la maire, Marcelle Durand.
d’autres difficultés, qu’ignorent souvent les habitants : trouver des financements, phaser les travaux, coordonner les interventions des collectivités locales et des entrepreneurs. c’est que la RD 35 est une route départementale, il fallait donc que le Conseil Général soit prêt à inscrire la dépense nécessaire dans son budget, pour la part qui dépendait de lui.
Les travaux ont commencé en 2002 et 2003 par le réseau d’assainissement, pour un montant de 314 000 €. Ils se sont poursuivis ensuite, en différentes phases, jusqu’Ã ce 16 novembre 2007 où a eu lieu l’inauguration officielle en présence des élus municipaux, des riverains, du député, du Sous-préfet, et du président du Conseil Général .
« Nous nous sommes beaucoup interrogés : fallait-il ou non, profiter du défoncement de la route pour enterrer les réseaux d’électricité et de téléphone ? » dit encore Marcelle Durand, sachant que le coût se montait à 238 000 €. La réponse fut oui, et, de fait, cela améliore nettement l’esthétique du bourg.
Les travaux ont coûté, en tout, 1 568 619 € dont 911 157 € à la charge de la commune. Il y a donc eu 42 % de subventions venant notamment du Conseil Général et de l’Etat.
Pour sa part le Conseil Général a dépensé, en plus, une somme de 530 000 € pour le décaissement de la chaussée.
La commune a procédé ensuite au fleurissement, ce qui lui a valu un premier prix 2007 départemental puis régional.
Le député et le Sous-préfet ont insisté sur la qualité des travaux faits, dans notre pays, par les maires et conseillers municipaux. Le président du Conseil Général, en regrettant que « L’Etat nous oublie un peu », a rappelé sa volonté de développer fortement les services départementaux sur le Pays de Châteaubriant et notamment tout ce qui favorise la mobilité : routes, transports Lila, train.
Il faut rappeler en effet que la Région Pays de Loire a lancé la réouverture du train sur la ligne Nantes-Châteaubriant mais que cette ligne n’aurait pas dépassé Nort-sur-Erdre sans le financement du Conseil Général. Issé sera doté d’une gare ce qui ne pourra qu’aider à son développement.
Santé
Le Conseil Général est bien conscient aussi des difficultés du monde rural en matière de santé (médecins et équipements) et Patrick Mareschal a annoncé son intention d’aider les zones excentrées dans ce domaine.
Engagez-vous !
En conclusion les élus présents ont salué le travail fait par les élus d’Issé (et son maire, Marcelle Durand, qui ne se représente pas) et appelé les citoyens, et notamment les jeunes, à s’engager au service de leur commune. « c’est une belle tâche » ont-ils dit.