Ecrit le 11 février 2015
St Aubin des Châteaux, ce 2 février 2015. Il fait bien froid dehors. Dans la belle salle du Conseil (manifestement trop petite), 16 conseillers municipaux sur 19 sont présents et 5 spectateurs viennent écouter les débats. On leur sort des sièges et ils se casent silencieusement. Ils partiront après le premier point à l’ordre du jour (dommage !).
Premier point : une histoire d’antenne SFR
Premier point : une histoire d’antenne SFR pour cette commune où la réception de la Wifi se fait mal. L’antenne est près de l’école ou du moins c’est l’école publique qui se construit à côté. SFR demande le renouvellement du bail et même l’achat du terrain d’implantation. Le débat a déjà eu lieu lors de trois conseils municipaux précédents. Trois possibilités de décisions sont au choix. Le maire orchestre les débats, juste ce soir où a été adopté, au niveau national, la loi Abeille, encadrant l’exposition aux ondes électromagnétiques. Les conseillers ont consulté la documentation, les arguments fusent.
déplacer l’antenne ? Mais on ne maîtrise par le lieu que choisira SFR.
Rayonnements ? Oui, cela va augmenter avec l’arrivée de la 4G et on parle déjà de 5G. Les conseillers évoquent le principe de précaution, et le nuage de Tchernobyl qui s’est arrêté à nos frontières, et les pays où les normes d’exposition sont plus faibles qu’en France.
La discussion est nourrie et se termine par un vote à bulletins secrets : 10 élus sur 16 se prononcent sur un ni-ni : ni renouvellement du bail, ni vente du terrain, et imposer une distance minimum de 300 m de toute future implantation.
La future école publique
Pour l’école, les travaux se poursuivent normalement. Une subvention du département a été attribuée (382 000 €) (pour 380 000 € espérés). L’ouverture est toujours prévue pour la rentrée 2015.
Les locaux de la future école publique feront 739 m2 (deux classes maternelles avec atelier, trois classes primaires avec atelier, une salle de motricité, un coin bibliothèque, une salle de repos pour les petits). Il y aura en outre deux cours en enrobé, une pour les maternelles (522 m2) et une pour les primaires (663 m2). Eclairage naturel, isolation par l’extérieur, 700 heures données pour l’insertion. Chauffage par pompe à chaleur air/eau. coût global 1 653 000 €. Architecte Gilbert Masson.
Un restaurant scolaire pour 140 rationnaires sera construit sur 335 m2.
La construction se fait sur la zone comportant déjà les terrains de sports, la salle de musique, la salle des associations, avec proximité des lotissements et sécurisation des déplacements.
Autres questions
– une prime de départ en retraite sera attribuée aux agents communaux. Soit 283,57 €. Les élus auraient pu décider d’arrondir au moins à l’euro supérieur
– Bilan des espaces communaux : prendre en compte les frais de chauffage et de ménage. La maison des associations coûte 3154 €/an, la salle des sports 6818 €. L’Espace Castella : 4400 €. Demander aux utilisateurs de veiller au chauffage.
– subventions aux associations : le montant global est modeste : 7800 € environ. Il y aura blocage cette année, d’une part en raison de la construction de l’école (qui pèse sur les finances) et d’autre part en raison de la diminution des dotations de l’État. ’’Nous avions une marge d’autofinancement importante, elle va passer sur l’école’’
– Rythmes scolaires : rien n’est encore lancé. « Attendons que le PEDT, projet éducatif de territoire, revienne de l’examen de l’autorité supérieure »
– Instruction des actes d’urbanisme : au 1er juillet prochain, l’État ne le fera plus. « Châteaubriant veut bien mettre son service à la disposition des autres com-munes de la Com’Com’ de Châteaubriant (et même à celle de Derval) mais cela aura un coût pour la commune ».
– utilisation des locaux de l’actuelle école publique, quand la nouvelle sera construite ? Il y a une demande de l’association Arcel . Mais rien n’est fixé : une extension de la bibliothèque (qui serait payée par la Com’Com’) ? Une nouvelle salle de réunion du Conseil ? Une crèche associative ? Une maison médicale ?
– studio d’enregistrement : tout neuf, mais l’acoustique serait à revoir. Conflit entre l’architecte et l’acousticien.
– FestiRoc : l’association entrepose son matériel dans une salle dont elle réclame la clef et qui sert d’entrepôt aux meubles de la brocante d’en face. Sac de noeuds à dénouer en élaborant un règlement, confié à la commission des bâtiments et en lien avec les associations.
– l’Ecole Jean-Pierre Timbaud a été mise en REP (Réseau d’Education prioritaire) : bonne nouvelle pour la commune parce qu’il y aura un encadrement plus important et un accueil des enfants dès deux ans.
– Participation : la Com’Com’ du Castelbriantais s’intéresse à ses administrés, elle est capable de dire que 68 Aubinois ont participé au spectacle l’Age du Rêve, que 109 enfants sont allés à la patinoire avec leur classe, que 10 jeunes iront au ski
– Corbeaux : la plaie ! Il faut envisager une campagne de piégeage. C’était gratuit jusqu’ici, cela ne le sera plus. Il faut prévoir 1200 € tous les 5 an, y compris le temps de formation des piégeurs par l’association FDGDON. En 2014 en Loire-Atlantique, sur une partie du département, 830 piégeurs ont régulé 10 727 corvidés.
– sécurité routière : le délégué communal attire l’attention sur les questions d’alcool, vitesse, stupéfiants.
– Terrain synthétique : le foot aubinois a bien été consulté sur ses besoins. « Mais nous avons bien compris que le terrain n’est pas pour nous ». Et « ce projet est bizarre en période de restrictions financières ». Une rencontre a eu lieu le 2 février entre la Com’Com’ du Castelbriantais et le club castelbriantais des Voltigeurs.
Elus
Le maire actuel est Daniel Rabu (succédant à Michel Rétif) qui avait présenté une liste ayant eu 15 élus. Une liste d’opposition a eu 4 élus. Dans le bulletin municipal de janvier 2015, ces quatre élus déclarent : « Nous avons été bien intégrés par l’ancienne municipalité. Pour la vie de notre commune, nous restons vigilants et à votre écoute. Si le besoin s’en fait ressentir, nous n’hésiterons pas à solliciter votre avis »
Eoliennes et Bas du Tertre
Le bulletin municipal de la commune, est publié sur internet
La société Futures Energie a un projet de 5 éoliennes en partie sud du bourg.
La question du Bas du Tertre est débattue au Conseil Municipal depuis, au moins, l’année 2011, le Contrat de Restauration et d’entretien de la Chère envisageant tout simplement la suppression du barrage actuel pour résoudre les problèmes d’envasement de l’étang. Le conseil municipal s’est opposé à ce projet, désirant garder ce magnifique plan d’eau, attrait de la commune. Il a rappelé en outre la demande de maintien, par les propriétaires, du droit à l’alimentation en eau du moulin du Bas du Tertre.
Après étude par un cabinet indépendant, après réunion publique, le conseil municipal s’est prononcé le 29 septembre 2014, (par 14 voix contre une) refusant l’arasement du barrage (donc la suppression du plan d’eau), demandant la restauration de l’ouvrage, le démantèlement du déversoir existant et la mise en place d’un nouvel ouvrage mécanique. Il prévoit aussi la remise en état en partie amont du cours d’eau en utilisant les boues de curage de la partie aval. coût : 172 500 €.