Ecrit le 13 avril 2016
Le café est fermé
La gare SNCF d’Abbaretz est fort mal signalée : il faut savoir la dénicher en périphérie de la commune. Tout près du vaste parking, on y trouve le « café de la gare », fermé. Mais au rez-de-chaussée un chat veille sur la porte d’entrée, à l’étage une jeune fille joue du violon en écho et contrepoint au joueur de saxo qui lui fait face par la fenêtre voisine. Tendez l’oreille : vous n’entendrez aucune musique si ce n’est le chant des oiseaux qui parfois se perchent sur les fils électriques qui barrent la façade.
- Café à la gare
La raison de ce silence : les personnages sont totalement en trompe l’oeil et, de loin, le voyageur en train se demande si c’est rêve ou réalité.
- à la gare d’Abbaretz
A proximité, une pancarte indique de grandes directions : la mine d’Abbaretz, le Musée Agri Rétro et Berlin, Bruxelles, Venise ... histoire de montrer qu’on n’est pas coupé du monde.
Le jardin est partagé
- Enfants au jardin
- Jardin partagé
Dans le bourg, déjà bien rénové (travaux en cours), dans la Rue de la Cité, se trouve le « jardin partagé » de l’association « Expressions Citoyennes ». L’idée a germé en 2009 quand le Conseil Général avec Patrick Mareschal a lancé un appel à projets « Une idée pour plus de solidarité ». L’association a bénéficié d’un prix et s’en est allée trouver la mairie d’Abbaretz, celle-ci a mis un terrain à disposition, et l’association y a tracé des parterres.
Le lieu est visité par les adhérents, mais aussi par les voisins et les enfants des écoles, surtout quand il y a des petits fruits rouges. Une cabane à outils a été construite par l’association, une citerne récupère l’eau de pluie. Sophie Boudet, Sophie Floquet et Marie Paule Méchineau y accueillent les enfants des TAP (Temps d’Activité Péricolaire) et du centre de loisirs. Ce 7 avril les enfants ont semé des radis, du panais, et des petits pois, et ont poursuivi l’édification d’un abri aux parois tressées. « Pour l’automne nous souhaitons faire pousser courgettes, poireaux, choux, toujours en permaculture et proposer un soir de fête autour d’une bonne soupe » disent les militantes.